Le Bidule, le rendez-vous de l’apéro
Au bord de l’océan Atlantique, à quarante-cinq minutes de Nantes, la cave à vins Le Bidule, anime la ville de Pornichet tout l’été.

19 h 15, déjà tard pour arriver au Bidule. Comme tous les soirs d’été, le public est au rendez-vous de l’apéro. Les derniers arrivés s’entassent sous le porche. Au-dessus des têtes une pancarte blanche aux lettres rouges avertit : « il est formellement interdit de sortir avec des verres sur la voie publique ».
Tout droit venus de la plage, les clients trinquent. Quelques marins, doyens des lieux, grignotent du saucisson et des cacahuètes sur un coin de table. Les habitués du Bidule n’oublient jamais d’acheter un paquet de gâteaux salés à l’épicerie voisine pour accompagner le vin rouge fait maison dont la recette reste secrète.
A l’intérieur on peut encore espérer s’accouder au comptoir. Mais impossible d’accéder au patio. Les tonneaux qui servent de tables sont tous occupés.
Au bar le patron s’active. « Trois muscats, deux bidules, c’est parti ! »
Verres en mains, l’objectif est de fendre la foule pour rejoindre les copains. La traversée de la salle est périlleuse. Le breuvage menace de se renverser sur l’assemblée. Il faut jouer des coudes pour s’engouffrer dans un espace de 30 centimètres. Le point de chute enfin atteint, c’est la distribution générale !
Le serveur déambule dedans et dehors transportant un casier de six bouteilles. Une fois la dernière goutte versée, pas de temps à perdre. 15, 20, 30 godets, le voilà qui repart en direction de la cuisine. Il s’agit de garder l’équilibre. Une chute est vite arrivée.
Au dehors, l’écho des voix enivrées retentit. 20 h 45, l’apéritif est terminé. On rebouche les bouteilles. Le Bidule va fermer.
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