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Face à la crise, adoptez un scooter électrique

Par Marine Benoit | 1/02/2009 | 1 231 visites |  Imprimer  |  Envoyer à un ami  |  

Depuis quelques mois, les écolos ou les économes peuvent à nouveau rouler sur deux roues, mais autrement. Après dix ans d’absence sur le marché, le scooter électrique a enfin fait son grand retour.

Lancé en 1996 par Peugeot, le Scoot’Elec n’avait pas connu un franc succès et sa production avait été interrompue. Pourtant, si le baril de pétrole s’est stabilisé à un prix raisonnable après une folle ascension en 2008, constructeurs et vendeurs retrouvent toute confiance en ce petit engin assurément prometteur en ces temps de crise.

« Dans quelques années, il concurrencera directement les deux roues qui fonctionnent avec un quelconque carburant liquide », assure Philippe Rascle, directeur de la communication chez Sweet’Elec, le distributeur français exclusif du E-max 110S, scooter électrique nouvelle génération fabriqué en Chine.

« Aujourd’hui, faire 50 km avec un scooter à essence coûte environ 6 euros. Avec un scooter électrique, rouler sur une même distance revient à dépenser seulement 0,50 centimes d’euros. »

Et le scooter électrique a bien d’autres atouts. Fini la galère pour recharger son engin écolo ! Désormais, avec plus de 500 bornes d’approvisionnement en France, faire le plein en électricité est aussi facile que de se servir à la pompe. « En plus de s’affranchir du pétrole coûteux, on respecte l’environnement », ajoute Philippe Rascle.

Vers une prime à l’achat

Mais qu’en est-il du profil technique d’un tel engin ? « Avec un scooter électrique, on roule silencieusement, souplement, et sans aucune vibration. Mieux encore, le démarrage est rapide », affirme Julien, vendeur du magasin Freescoot dans le 5e arrondissement de Paris. Le prix ? Environ 3500 euros pour un scooter E-max 110S (49,9 cm3), qui compte parmi les plus aboutis, soit à peu près 1500 euros de plus que pour un véhicule classique. « Si le prix peut sembler élevé, cet investissement est amorti très rapidement », assure Julien.

La société Sweet’Elec propose également ses propres modèles à partir 1495 euros. Actuellement, deux autres marques sont disponibles en France : le Kosmob et le Vectrix, un plus gros porteur.

Dernier argument pour se doter d’un scooter électrique : l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), un établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle conjointe des ministères de l’Ecologie et de l’Enseignement supérieur, offre une prime à l’achat de 400 euros. La mairie de Paris discuterait elle aussi d’une offre d’un même montant pour tout achat d’un véhicule électrique. Mais qu’attendons-nous donc pour devenir tous « écolonomes » ?

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